Des comprimés d’iodure de potassium sont distribués à titre préventif par le biais des officines aux populations vivant à proximité des centrales nucléaires. Mais qu’est-il prévu en cas de risque nucléaire au-delà de ce périmètre ? Dans le contexte du conflit en Ukraine, qu’en est-il ?
Pour le reste de la population, une planification de distribution en urgence de comprimés d’iodure de potassium est envisagée si nécessaire dans le cadre du plan ORSEC « distribution de comprimés d’iode ». Cette distribution se fera à partir des stocks disposés chez les grossistes répartiteurs à la demande des autorités nationales ou du préfet. Ces stocks d’Etat sont gérés par l’agence Santé Publique France. Les communes sont chargées d’assurer la distribution auprès de leurs administrés. Il leur appartient de définir la méthode de distribution la plus adaptée, dans un lieu qui doit en particulier être facile à identifier et activable 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 dans des délais très court. En effet, l’efficacité de l’iode stable est maximale s’il est ingéré au plus tard dans les 6 à 12 heures qui suivent l’exposition à la radioactivité.
A ce stade, l’acquisition et la prise d’iode stable en précaution par les Français, hors d’une instruction des autorités, n’est pas nécessaire, rappelle le ministère de la Santé.
La prise d’iode devra se faire uniquement à la demande du préfet de département ou de son représentant. L’information de la population sera lancée par le biais des médias (groupes Radio France et France Télévision).