Selon le site Vigilance moustique, le moustique tigre est désormais implanté et actif dans 58 départements de France métropolitaine, situés au sud d’une ligne Bretagne-Alsace. Soit 7 départements de plus qu’en 2019.
Ce moustique originaire d’Asie, reconnaissable aux rayures blanches sur son corps et ses pattes, ne peut transmettre les virus respiratoires comme le nouveau coronavirus mais il est potentiellement vecteur de maladies telles que la dengue, le chikungunya et la maladie à virus Zika (s’il a préalablement piqué une personne infectée).
Selon le ministère de la Santé, 9 cas de dengue et 3 cas de Zika autochtones (dus à une piqûre sur le territoire) ont été recensés l’année dernière. Il n’existe à ce jour pas de vaccin contre ces maladies tropicales, la lutte anti-moustique et la prévention individuelle sont donc essentielles.
Afin de limiter la prolifération du moustique tigre, il est recommandé d’éliminer toute source d’eau stagnante (vases, pots, bidons, arrosoirs…), de vérifier le bon écoulement des eaux de pluie dans les gouttières et de couvrir les collecteurs d’eau de moustiquaires pour empêcher le développement des larves.
Pour se protéger des piqûres, il est préconisé de porter des vêtements couvrants (manches longues, pantalons et chaussures fermées), de dormir la nuit sous une moustiquaire (imprégnée d’insecticide si besoin) et d’utiliser des répulsifs cutanés (à base de DEET, IR 3535 ou icaridine). L’Institut Pasteur de Lille précise, en se basant sur les recommandations du Haut Conseil de la santé publique, que les bracelets anti-insectes, les huiles essentielles dont la durée d’efficacité est généralement inférieure à 20 minutes, les appareils sonores à ultrasons et l’homéopathie ne sont pas à utiliser car considérés inefficaces.
Source: Le Moniteur des Pharmacies